Wethersfield (Angleterre) : 800 habitants… et 600 migrants !

Une pancarte contre le centre d’hébergements de migrants à Wethersfield (juillet 2023). Photo by CARL COURT / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP
Une pancarte contre le centre d’hébergements de migrants à Wethersfield (juillet 2023). Photo by CARL COURT / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP

Wethersfield (Essex) est un village de près de 800 habitants. Il appartient au réseau des Cent Paroisses, villes qui ont en commun un fort passé culturel, historique, architectural. Une identité aujourd’hui en péril, tout comme la vie quotidienne de la population, depuis que Wethersfield accueille des centaines de demandeurs d’asile - entre 500 et 600 selon les mois, avec une capacité maximale de 800 places. En gros, l’équivalent de la population locale.

De jeunes adultes célibataires

Cela ressemble à une « fake news » ou un « fantasme d’extrême droite », mais c’est tout ce qu’il y a de plus officiel. Collée au village, l’ancienne base de la RAF sert d’hébergement « aux demandeurs d'asile de sexe masculin adultes célibataires ». On aurait pu en admettre jusqu’à 1.700 mais, dans sa sagesse, « le ministère de l'Intérieur limitera l'occupation régulière du site à 800 personnes ». D’après le procès-verbal de la réunion extraordinaire du comité de contrôle de la base aérienne de Wethersfield du 27 janvier dernier, 530 personnes étaient hébergées à cette date. On apprend par la même occasion que les fêtes de Noël se sont bien passées et qu’on prépare maintenant le ramadan. Les nouveautés ? Un barbier s’est installé et une salle de billard est accessible. Idyllique !

Car à Wethersfield, les demandeurs d’asile bénéficient de toutes les commodités, comme on peut s'en assurer dans différents documents officiels. Ils sont soignés (médecins généralistes, infirmières, spécialistes si besoin), blanchis, nourris (avec option viande halal, végétarisme et prise en compte des allergies). Ils n’ont pas de ménage à faire, le nettoyage des locaux est assuré par une entreprise. Ils ont des bus pour se rendre à Braintree, Colchester ou Chelmsford. Un lieu de prière « multiconfessionnel » est ouvert en permanence, avec la collaboration de l’Église locale « pour soutenir une plus grande participation religieuse de diverses confessions à Wethersfield ».

La base de la RAF est devenue synonyme d’insécurité

Un prestataire assure la sûreté et la sécurité des communautés locales et des migrants. On ne sait qui ou quoi menace les migrants. Le « sentiment d’insécurité » serait plutôt du côté de la population de Wethersfield. Le guide d'accueil enjoint les clandestins de « ne commettre aucun harcèlement pour des raisons de race, de couleur, religion, sexe, orientation sexuelle, âge ou handicap pouvant porter atteinte à la paix ou offenser d’autres résidents, visiteurs, sous-traitants ou voisins », « de ne pas approcher les jeunes enfants ». Est-ce efficace ? Ces « demandeurs d'asile de sexe masculin adultes célibataires » traînent par rues et chemins. Frappent sans raison apparente aux portes et aux fenêtres des voitures. Les habitants n’osent plus sortir le soir. On rapporte, sur X, des agressions sexuelles, du vandalisme, des défécations sur la voie publique…

« Nous sommes coincés ici et personne ne nous écoute », témoigne Melody, 77 ans, au Daily Mail. Elle regrette que la base aérienne, jadis synonyme de sécurité pour les populations environnantes, soit devenue un danger. Melody et son mari croyaient finir leur vie tranquillement à Wethersfield, où ils vivent depuis des décennies. Ils songent à déménager. Mais, désormais, les maisons les plus proches de la base sont invendables. Les nuisances rapportées sur les réseaux sociaux sont niées par la police de l’Essex. Quand on sait comment la police et la justice ont tu les viols racistes des gangs pakistanais, on reste dubitatif.

Le coût de la submersion

Les autorités locales s’étaient élevées contre le projet lorsqu’elles avaient été mises devant le fait presque accompli, en mars 2023. Le président du conseil municipal avait demandé à Cheryl Avery, directrice de l’Hébergement des demandeurs d’asile (dépendant du ministère de l’Intérieur), s’il lui paraissait raisonnable d’imposer des centaines d’hommes désargenté et oisifs à une communauté locale de 800 habitants. Pour toute réponse, son interlocutrice l’avait accusé d’avoir « des préjugés racistes contre les réfugiés »

Selon l'État britannique, la transformation de la base aérienne de Wethersfield en centre pour migrants se justifie par « les niveaux insoutenables » qu'ont atteints les coûts d'hébergement hôtelier. Forcément, quand on accueille dans les 100.000 demandeurs d’asile par an, il ne faut pas s’étonner que la submersion migratoire ait un coût. Financier, sécuritaire, identitaire. Et, à terme, civilisationnel.

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Samuel Martin
Journaliste

Vos commentaires

32 commentaires

  1. Ce qu’on risque de voir arriver en France dans les prochaines années, ce sont des Zodiacs bourrés migrants Britanniques qui débarquent sur les plages de France pour fuir leur île. Pas sûr que les associations pro-migrants se montrent aussi accueillantes avec nos voisins Anglais qu’avec les autres migrants. D’un autre côté, ce n’est peut-être pas une mauvaise affaire pour la France …

  2. Lorsqu’on pense à tous les sacrifices des peuples européens pour défendre leurs territoires, leurs biens, leurs familles, leurs identités, leurs histoires, on ne peut que ressentir de la haine pour ceux qui nous trahissent. Le plus dur c’est de constater que nous allons vers notre anéantissement sans broncher.

    • Les Britanniques en particulier. Leur attitude face au blitz imposé par l’Allemagne a été exemplaire. Ce peuple, comme le nôtre, n’est plus que l’ombre de lui-même. Le travail de sape mené par la bien-pensance porte ses fruits empoisonnés.

  3. J’hésite a en rire ou a en pleurer. Bon si on ajoute la Belgique, quant a chez nous on est déjà au courant, un jour il y aura une population originaire de l’immigration plus importante que la populations autochtones. D’où viens donc cet idée bizarre.

  4. Le doute n’est plus permis, il y a une volonté de remplacer l’ancien peuple. On n’aura jamais vu cela dans l’histoire, des chefs de gouvernement qui détestent leur peuple qu’ils trouvent vieux, ringard, conservateur, pas dans le sens du progrès, arriéré donc, indocile, au point de le remplacer !
    Bientôt, il s’agira pour le peuple d’une question de vie ou de mort et de retrouver son instinct de vie, sauver sa famille, son histoire, sa civilisation.

  5. Ca ne vous rapelle rien cette situation . Moi si , c’est ce qui se passe chez nous aujourd’hui . n’avons nous pas déjà de nombreuses villes ou ne vivent plus aucun français , n’avons pas nous aussi des élus qui innondent villes et villages de ces migrants et surtout comme là bas , ces migrants des hommes jeunes . Pensez y l’année prochaine quand il faudra voter .

  6. Les Anglais semblent mettre en pratique le plan de Mélenchon consistant à remplacer la population des villages par des populations extra européenne! Quand les Anglais pour fuir ce voisinage, vont-ils chercher refuge sur le continent? On peut penser qu’en Hongrie, du moins tant qu’Orban sera au pouvoir, on comprendra pourquoi des Anglais fuient un voisinage dépourvu du flegme britanique.

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