What a voice!
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Ici, Radio Élysée. Le Président hors-sol vous parle. Divine surprise ! What a voice! Charmeuse, un peu enrhumée — so sweet ! —, veloutée. Remonte à la mémoire l’air célèbre « Love me Tender » chanté par Elvis Presley et Barbra Streisand. La même Barbra Streisand qui chantera, plus tard : « Somewhere ». Comme l’écrit si justement Thomas Morales, dans Causeur, il a tout compris, le Président : les voix se gagnent par la voix. Alors, les paroles…
Il serait toujours notre bon docteur, à condition que nous soyons de bons patients. Fini le passe pour les anciens et les plus fragiles, à moins d’une troisième dose. Certes, on avait quelques défis à relever, par-ci, par-là, mais comme on s’en était bien tiré, du Covid ! La croissance ? Au top ! Le chômage ? Au plus bas ! L’immigration, la violence ? L’école dézinguée ? L’identité ? À Z de s’en occuper ! Je ne suis pas en campagne, moi ! En ce moment, chers compatriotes, je vous câline car c’est de cela que vous avez besoin. Dans un mois et demi, qui sera président du Conseil ? Demain, l’œil fixe, je passe en revue les troupes. Le dernier poilu sera pour moi.
Pendant ce temps, à Colombey, ils étaient là, les compères, devant la tombe, à faire de l’en commun, tous ensemble, tous ensemble, embarrassés par la gerbe qu’ils devaient déposer, à huit mains, sur la tombe. L’un d’eux avait les yeux fermés sur son rêve : « Je me voyais déjà en haut de l’affiche. » Pas une fausse note, pas un faux pas.
Quelque temps avant, autre son de cloche. À Charvieu-Chavagneux, près de Lyon - ancienne capitale de la Gaule -, le lanceur d’alerte, l’arme en main, devant un Ku Klux Klan nombreux, cagoulé, parle aux Charvieulands, de la France et de sa continuité historique. Il ne dit pas : « La République, c’est moi ! » Il veut sauver la France. Et, d’abord, remettre l’État au service des Français en réhabilitant ses grands serviteurs (les préfets). Lutter contre l’inflation administrative, l’inertie bureaucratique, la décentralisation. Réhabiliter l’accès aux postes de la fonction publique par concours, revenir sur le non-cumul des mandats qui coupe les élus de leur territoire, lutter contre le pouvoir des juges et des médias, supprimer « les petits gardes rouges, ou roses, qui rejouent la révolution culturelle à la chinoise » chargés de nous déconstruire, de nous rééduquer et de nous livrer aux minorités. Et ils sont sous le charme, les Charvieulands ! À cette France historique, impériale et gaullienne, Éric Zemmour veut redonner sa grandeur, sa civilisation, sa culture, son art de vivre. Sans nous cacher les défis démographiques et stratégiques qui nous attendent ni l’exigence qu’ils requièrent de nous. Pas la peine de se raconter des histoires ! Une voix fuse d’une cagoule : « Bravo pour votre courage ! » Une autre voix, féminine (ça, alors !) conclut son intervention : « Je vous aime ! »
La France est de retour ! Imaginons Thierry Le Luron nous racontant cette histoire : « Anywhere et Somewhere sont dans un bateau. Anywhere tombe à l’eau, qu’est-ce qui reste ? » La réponse est simple ! La phrase, désormais célèbre : « La France n’a pas dit son dernier mot » !
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