Wokisme, MeToo, censure… Philippe Candeloro reste droit dans ses patins
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Philippe Candeloro, 52 ans, ancien patineur artistique et double médaillé olympique, était l’invité de Thibaut Gauthier dans Le Figaro La Nuit !, ce mardi 30 avril. Comme à son habitude, il n’a pas mâché ses mots et s’est montré, pour ne pas changer, à contre-courant.
L’émission débute sur les Champs-Élysées, devant le Lido. Un lieu choisi par le sportif car « il y avait des filles un peu dénudées, ce qui n’était pas déplaisant ». Il donne le ton. Le patineur raconte ensuite qu’il venait sur la plus belle avenue du monde pour « draguer ». Des propos qui, comme le remarque le champion, ne sont plus vraiment tolérés : « Aujourd’hui, avec le #MeToo, avec le wokisme, on n’est plus aussi naturels qu’au départ. » Il ajoute : « On s’autocensure par peur [...] que chaque mot qu’on va prononcer va être presque une insulte, faire du mal. » Il regrette qu’on ne puisse « plus dire à une femme "vous êtes magnifique madame" sous prétexte qu’on est en train de lui faire du harcèlement ».
Sans gêne et sans tabou
Autre chose a changé entre les années 1990, ses années de gloire, et aujourd’hui : l'avènement des réseaux sociaux. Philippe Candeloro confie que s’il y avait eu Instagram, TikTok et X à son époque, il n’aurait peut-être pas été patineur, par peur de « subir l'agressivité » qui s’en dégage. Il remarque que les patineurs actuels n’ont plus le même rapport au public et à la performance, à cause de ces nouveaux outils de communication : « Ils sont aussi contents d’avoir fait 200.000 vues sur Internet que d’avoir la médaille autour du cou. »
L’animateur interroge ensuite le patineur sur l’homophobie dans sa discipline. Philippe Candeloro rappelle qu’à son époque, « il n’y avait pas toute cette panoplie d’orientations sexuelles » et qu’il n’y avait pas de « coming out ». Il lui semble qu’il était presque plus facile d’être homosexuel hier qu’hétérosexuel aujourd’hui : « Moi, je suis hétéro, est-ce que c’est une maladie, aujourd’hui, que d’être hétéro ; j’ai l’impression que oui. »
Avec lucidité et franc-parler
Il répond « sans tabou » à toutes les questions qui lui sont posées. Philippe Candeloro parle du laxisme judiciaire de la France et de ses « sanctions qui ne sont pas assez fortes », de l’absence d’exemples donnés à la jeunesse, il déplore que les enfants soient désormais élevés en « enfants rois » à qui « on ne peut plus rien dire »…
Il n’y a qu'un seul sujet sur lequel le champion refuse de donner son avis : la politique. Il ne s’empêche néanmoins pas de critiquer l’action du maire de Colombes, ville qui l’a vu éclore. Ce dernier, Patrick Chaimovitch, a pris la décision de fermer la patinoire Philippe-Candeloro : « On a un maire écologiste qui se dit que c’est une aberration de faire du froid et que ça coûte cher. » Pour le sportif, l’argument n’est pas recevable, car fermer une patinoire, c’est empêcher « les gamins d'une cité ou d’une ville de faire huit sports olympiques », de s’occuper, de s’amuser.
Souvent traité de beauf, critiqué pour ses blagues lourdes et sexistes dans ce programme, le double médaillé olympique montre surtout une grande lucidité. Il met le doigt, tour à tour, sur tous les changements notables des dernières années et donne volontiers son point de vue. Un point de vue incompatible avec la bien-pensance qui lui a déjà valu de nombreuses critiques. Celui qui a incarné Lucky Luke, D’Artagnan ou encore Napoléon Ier a raison sur un point : « Soi-disant, on est un pays de liberté et, finalement, on n'est plus aussi libre que ça... »
Sarah-Louise Guille
Journaliste
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43 commentaires
Le gouvernement et la mairie de Paris ont choisi « Estanguet » pour organiser le pillage Olympique. C’est l’avénement de la culture woke LGBT qui prédominera. C’est certain que l’esprit sportif n’a pas été alors l’élément essentiel de leur choix… Il fallait être transparent, sans relief, une personnalité mûe par son intérêt personnel plus que par la glorification d’un pays. Il fallait juste être le préféré du Roi, le bouffon de la cour, le saltimbanque de la finance et le Bernardo des magouilles. Dommage! pour notre vert Zorro il restera quand même notre préféré.
voilà un homme qui ne se renie pas et il a tout à fait raison de constater qu’aujourd’hui les » hommes » n’osent même plus faire un compliment gratuit, et ne se comportent plus de manière naturelle de peur que l’on » interprète » leurs propos de manière tendancieuse – Alors nous les femmes on osent plus porter de bijoux, de jupes ou de robes, encore moins d’escarpins, bref on s’habille comme des » sacs » et les hommes eux finalement n’ont plus d’occasion ou rarement d’occasion de » faire un compliments » ! quelle misère !! et çà au pays de la » haute couture » !
Et pourtant, recevoir un compliment ne peut que faire du bien, avec le plaisir,non caché, d’en rougir un peu.
D’accord pour les vêtements. On s’habille comme des sacs, voire comme des racailles. Des le plus jeune âge.
Oui mais la « haute couture » n’inspire plus la rue . Le fait de bien s’habiller est réservé à une élite féminine friquée qui n’arrête pas de faire larmoyer sur le sort fait aux femmes en occident. Les artistes de cinéma savent très bien jouer les portes parole de la gente fémine agressée de toute part par de vilains machos à la Candeloro mais en réalité tout cela ne les concernent pas . Elles ne sont que les idiotes utiles d’un système qui manipule les gens à travers les médias et certains réseaux sociaux. C’est d’une hypocrisie incroyable parce que sur quel thème ces artistes jouent-elles sinon celui d’attirer les regards plutôt masculin dans des tenues qui laissent apparaitre à peut prêt tout de leurs anatomie ? Dans un parti prit de séduction presque agressive, que n’auraient pas osées Marylin ou Brigitte et pas seulement pour attirer le regard et susciter la jalousie des femmes mais bien celui des hommes.Il suffit de se rendre compte des robes des stars metoo à Cannes . Pour elle le meilleur des couturiers pour les femmes de la rue les accoutrements tristounets pour ne pas attirer les regards plus que çà, et pourquoi pas le voile ? Cela règlerait le problème une fois pour toute et cela ne gênerait pas ces stars mondialisées dans leurs voitures aux vitres teintées . A Dubai , c’est la règle !
Ma grand-mère (née en 1898) me disait « Un beau chapeau, de belles chaussures, et entre les deux tu peux mettre ce que tu veux ». Mais ça, c’était…avant…et j’ai toujours été heureuse, bien que modeste, de recevoir des compliments quant à ma présentation et mon physique. La galanterie masculine, vous avez connu?… et les femmes se respectaient.
Un constat que les Français font tous les jours sans pouvoir l’exprimer. C’est bien qu’une personne connue parle pour eux.
Au réveil, la castration intellectuelle quoiqu’on en dise ça fait toujours mal !
« le double médaillé olympique montre surtout une grande lucidité. » C’est exact. Et je l’en remercie.
« Et finalement on n’est plus aussi libre que ça »…
Merci, votre mot de la fin est tout à fait Excellent !
Nous sommes de moins en moins libres, nous sommes de moins en moins informés parce que nous somme entrés dans la nouvelle religion celle de la dictature de la Pensée !
Elle n’est pas très nouvelle, car très en vogue sous Staline et Lyssenko.
Et l’intelligence artificielle ne va pas arranger les choses .
Le commun des mortels vis dans sa chair ce que candeloro vient dire dans ce reportage . Mais sommes invités à nous rendre aux urnes pour avoir des convictions fortes pour que cela change et nous avons cette chance inouïe d’avoir encore le secret de vote dans l’isoloir c’est une démarche physique et morale au-delà de la liberté d’expression qui est gravement menacée aujourd’hui . Un seul homme s’est levé et a étépris des coups il énonce des vérités que nous constatons aujourd’hu. La balle est désormais dans le camp des électeurs sauront nous la renvoyer ?
Enfin un courageux.
Des propos plein de bon sens , une luciité que le monde du showbizz n ‘a pas entaché
Il est raillé sur certains médias parce qu’il pointe la vérité dans ses constats. Pauvre pays !
Un grand champion populaire qui a su garder la tête sur les épaules et les pieds sur terre … Bravo !
On aimerait,toutefois, que Monsieur Candeloro prenne un tant soit peu une position politique claire, même si on sent derrière ses propos une position toute relative.
Les pieds sur la glace sans tomber!
Bravo à Candeloro pour défendre une culture française en voie de disparition, celle des relations simples entre les individus !
Aujourd’hui tout sonne faux tant il faut (comme il le dit) jouer de prudence dans ses paroles et sa gestuelle !
Et « Achtung » bientôt le camps de travail ou le goulag en Sibérie pour ceux qui ne pensent pas comme le veut notre gouverne-ment. C’est « en marche ».
La France pays de liberté?
J’ en doute!
Bravo monsieur pour votre franchise et votre courage parce qu’ aujourd’hui être honnête dans ce sens n’est pas de bon ton .
ha si seulement ce genre de gars était dans l’organisation des JO 2024 de la FRANCE ! …
Vous voudriez mettre un cygne dans un poulailler?…Hi Hi…