Yseult : le départ
1 minute de lecture
La révélation féminine des dernières Victoire de la musique quitte la France et s'installe en Belgique. « En France, je me suis sentie blâmée pour qui j'étais », déclare Yseult au quotidien belge 7sur7. Épuisée par l'oppression imaginaire qu'elle dénonçait sans relâche, la jeune femme a fini par s'auto-expulser.
Après s'être elle-même reconduite à la frontière manu militari, la chanteuse a trouvé refuge à Bruxelles. « Ses habitants accueillent la diversité à bras ouverts, ils assument leur passé colonial. » Vision sortie tout droit de l'imagination de l'artiste qui préparerait toutefois une chanson engagée dans laquelle elle s'insurge contre cet exil forcé qui la soumet à la tentation incessante de la baraque à frites. Un fléau national qui vaut à plusieurs femmes racisées de nombreux kilos superflus. Autres cieux, autres luttes. Le combat de la chanteuse contre cette institution sexiste ne fait que commencer.
À défaut d'en venir à bout, Yseult pourrait s'expulser ensuite vers la Hollande puis le Danemark, la Suède, la Norvège et, enfin, la banquise où les pingouins noirs et blancs attestent de l'antiracisme absolu régnant au Groenland.
En attendant cet éventuel repli stratégique, la révélation des « Victoires de la musique » apprécie d'ores et déjà l'absence de « grossophobie » du plat pays dont le régime fiscal ne comporte pas d'impôt sur la fortune. La non-discrimination des gros patrimoines contribue à soulager l'artiste de l'oppression française qui la taraudait. Un peu de tolérance, enfin...
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :