Les priorités de Libé : La Petite Maison dans la prairie version woke
![famille Ingalls V2 La petite maison dans la prairie](https://media.bvoltaire.fr/file/Bvoltaire/2025/02/IL20250203201521-famille-ingalls-v2-929x522.jpg)
Avec Libé, on n'est jamais déçu. Exemple avec ce billet de Sabrina Champenois au sujet de l'annonce, par Netflix, d'une nouvelle version de la série La Petite Maison dans la prairie. Comme toute la gauche bobo, la journaliste, gagnée par la grande panique morale du moment - retour du conservatisme oblige -, formule un vœu : « Un remake ? OK, mais alors inclusif, s'il vous plaît [...] avec force détails : une version woke où l'église ne serait pas au centre du village, où tout le monde ne serait pas blanc, où Marie épouserait un autochtone américain, où la douceur ne serait pas la première vertu d'une femme et le travail aux champs des enfants pas une charmante scène pastorale. » Sabrina Champenois pourrait bien être cruellement déçue : la déconstruction du scénario ne semble pas être à l'ordre du jour.
J’ai cru que c’était une parodie mais non. pic.twitter.com/LjPSJQwC8Q
— Eugénie Bastié (@EugenieBastie) February 2, 2025
Retour en grâce d'un schéma traditionnel familial et de la tendance « trad wives » : l'horreur !
Elle est « la série la plus regardée de tous les temps », un monument de la télévision (plus de 5 milliards de spectateurs dans le monde entier). Tirée de l'œuvre autobiographique écrite par Laura Ingalls Wilder entre 1932 et 1943, les 205 épisodes de La Petite Maison dans la prairie diffusés entre 1973 et 1984 racontent la vie d'une famille de pionniers dans l'ouest des États-Unis au XIXe siècle. Tous les ingrédients pour déplaire aux progressistes y sont réunis : un père (Charles Ingalls) viril et bon, une mère, Caroline, dévouée et sensible, des enfants normalement constitués et bien dans leur tête, du courage, la foi en Dieu et toute une panoplie de vertus mises en scène pour éduquer les plus jeunes téléspectateurs au vrai, au bon et au bien.
Anxiogène pour Libé, qui tente d'alerter : « Sous ses airs inoffensifs, la chronique des malheurs et des bonheurs des Ingalls véhicule un schéma familial et sociétal certes d’un autre siècle mais dont d’aucuns souhaitent le retour en grâce, ainsi de la tendance "trad wives" qui pourrait prendre la mère Caroline pour totem. Les valeurs "travail, famille, patrie et église" irriguent la série et Walnut Grove a des airs de communauté survivaliste qu’inquiète l’arrivée du moindre étranger. »
Déjà en 2018, outre-Atlantique, le film était passé dans la lessiveuse woke lorsque des organisateurs d'un prix littéraire avaient gommé le nom de la jeune Laura Ingalls, celle qui a enchanté des générations de petites filles. Suspecte de véhiculer un message raciste, l'œuvre était à l'époque pointée du doigt comme non « universellement acceptée (sic) » car mettant « souvent en lumière des sentiments anti-Amérindiens et anti-Noirs ».
L'honneur de Laura Ingalls lavé avec la nouvelle série Netflix ?
Jusqu'à présent, Netflix donnait plutôt dans le wokisme à tout crin. L'époque de l'incarnation d'une reine d'Angleterre Charlotte « charismatique, intransigeante et noire » dans La Chronique des Bridgestone et d'un Omar Sy métamorphosé en Arsène Lupin est-elle totalement révolue ? Concernant le « reboot » de la série (anglicisme pour désigner une sorte de « remake » qui laisse plus grande liberté aux scénaristes, « exercice complexe, sur lequel pléthore de séries se sont cassé les dents », préviennent les spécialistes), peu de déconstruction en vue, à en croire la plate-forme. Il s'agit de « réinventer la saga culte des Ingalls tout en conservant l'esprit familial et optimiste qui a fait son succès mondial », prévient Netflix, qui vise « un projet à la fois moderne et respectueux de l'héritage de la série [...] » Pour visionner Charles Ingalls en bas résille, Laura en transition de genre et Caroline en féministe hystérique, Libé attendra ; place au « drame familial plein d'espoir et un récit épique de survie, tout en explorant les origines de l'Ouest américain ».
Révolution culturelle en vue
Effet Trump et retour du balancier de la réalité : le wokisme ne paie plus. La chaîne Disney, désormais classée parmi les marques les plus détestées des Américains, en sait quelque chose. De grandes enseignes américaines en ont tiré des leçons : John Deere, Ford, Jack Daniel's, la bière Bud, Harley-Davidson et même McDonald's, enhardies par l'effet Elon Musk, jettent l'éponge et renoncent à promouvoir l'inclusivité. Une démonstration qui ne convainc pas la France, toujours engluée dans ses navets malgré les recettes catastrophiques.
Pour booster le cinéma et lui faire retrouver son âge d'or, Donald Trump lui, soigne le choix de ses ambassadeurs. Ont ainsi été désignés « émissaires spéciaux avec l'objectif de refaire de Hollywood un endroit plus grand, meilleur et plus fort qu'il ne l'a jamais été », le très catholique Mel Gibson (réalisateur de La Passion du Christ), le très viril Sylvester Stallone (Rambo et Rocky) et un soutien de sa campagne, Jon Voight (Délivrance). Nulle ombre woke au tableau.
Reste à savoir si, dans sa version remodelée façon Netflix, la nouvelle Petite Maison dans la prairie en préparation sera à la hauteur des aspirations des milliards de fans de la série, ceux qui ont grandi avec la pétillante Laura Ingalls et cette punaise de Nelly Olson. Un défi de taille.
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31 commentaires
Ils n’ont qu’à tourner « le gros bordel à l’assemblée ». Ça ne leur coûtera rien, les acteurs et comédiens sont déjà là et déjà payés par le contribuable.
j’aimais bien la version des « Nuls » qu’ils avaient titrée « la petite maison dans la niaiserie »
Mais je pense que Libetorchon fait oeuvre d’immenses parodies en défendant toutes ces thèses débiles issues du wokisme le plus crasse. Une sorte d’exercice de style en quelque sorte.
Il est des classiques auxquels il ne faut pas toucher .
Pour moi Laura Ingalls sera toujours Mélissa Gilbert, Charles Ingalls Michael Landon, Caroline Ingalls Karen Grassle et Marie Ingalls Melissa Sue Anderson et personne d’autre … je ne regarderai même pas une autre version que celle de Michael Landon, cette manie de tout refaire, souvent en moins bien, ne rime à rien !!!
Avec par exemple des chevaux transgenres et des enfants obèses, une maire noire et des esclaves mâles blancs et stupides, ce serait une version croustillante et intellectuelle pour nos bobos qui ne savent plus quoi inventer pour se distraire de leur ennui de la vie normale.
Donc Netflix va devenir comme Arte? déformé, européiste et propagandiste?
Dommage, on ira donc lire des vieux livres interdits en secret avant d’être arrêtés et enfermés par la police mentale, certainement prévue au programme du NFP en 2027.
Pourquoi un remake?? Laissez l’original et créer une autre série, à croire que les créateurs sont aux abonnés absents ou complètement fagocités. Vite achetons les originaux de nos séries avant que Netflix s’en empare…
Nombre de familles dans les cités issus du continent africain devraient regarder cette histoire et peut être les chefs de famille pourront prendre modèle pour élever correctement leurs enfants dans le respect mais ceci n’est pas dans leurs moeurs !!!
peut être une version revisitée : la petite manzil dans les dunes où la mosquée serait au centre. . .
de toute façon lorsqu’un ouvrage est « revisité » c’est généralement un désastre.
» la France, toujours engluée dans ses navets malgré les recettes catastrophiques », largement compensées par des subventions massives.
Libé est Libé. Cette tautologie signifie qu’on ne change pas des gens qui se croient malins ( esprit Libé avec ses jeux de mots convenus et un peu ridicules ). Cet esprit dépassé ( has been ) dans leur fascicule subventionné, ne touche plus grand monde. On peut être bien élevé, propre, sérieux, vertueux, bienveillant, compréhensif, aimant la drôlerie et l’humour ( non cynique ) etc , à l’image de BV ; et vouloir ne pas changer à toutes forces la direction du pôle Nord…
Ben voyons … Libé n’aime pas les gens qui se prennent en main. Libé préfère les moutons qui suivent en bêlant les ordre du Che ou d’un dictateur style Staline. N’oublions pas que ces dictateurs sanguinaires ont commencé par détruire la culture et l’identité culturelle de leurs ouailles avant de les soumettre avec leurs méthodes barbares et sanguinaires. Mais il semblerait qu’en France on ait complètement rayé de l’histoire les meurtres commis par ces dictateurs, comme on a rayé de l’histoire de l’esclavage les premiers auteurs, les « inventeurs » de l’esclavage qui furent les arabo-musulmans : non seulement les premiers esclavagistes mais également les plus barbares et les plus fourbes puisqu’eux n’ont jamais reconnu leurs atrocités. Et nos grands humanistes ne leur demande jamais un peu de repentance à eux : n’est-ce pas M. Mélanchon ? Il ne me semble pas que ce négationniste ait parlé de l’esclavage arabo musulman hier à Nantes : inculture crasse ou mauvaise foi ?
Nous attendons toujours le procès de Nuremberg du communisme…